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Syndrome sacro-iliaque : Pourquoi personne ne trouve la solution à votre Douleur et comment la Chiropraxie peut vous aider?

  • Alexandre Petric - Alain Benhamou
  • 17 juil.
  • 10 min de lecture

L’errance médicale du syndrome sacro-iliaque.


Vous souffrez de douleurs lombaires profondes, irradiant parfois dans la fesse ou la jambe ?

Vous avez déjà consulté des médecins, des rhumatologues, des kinésithérapeutes, voire des ostéopathes, mais la douleur persiste ?

Peut-être avez-vous déjà passé des radiographies, des IRM, reçu des infiltrations… sans réel soulagement durable.


Le syndrome sacro-iliaque est souvent difficile à identifier et rarement pris efficacement en charge par la médecine conventionnelle.

Pourtant, cette pathologie est fréquemment invalidante et empêche de multiples activités quotidiennes aussi simples que marcher, gravir les escaliers, se lever d’une chaise ou dormir sans douleur.


Peu de praticiens savent que la chiropraxie est capable de corriger durablement la dysfonction

sacro-iliaque.

Dans cet article, nous explorerons ce dysfonctionnement en détail , son impact sur l'ensemble de notre anatomie. Savoir aussi pourquoi les traitements classiques échouent et comment la chiropraxie peut apporter un angle de vue différent et efficace.



correction sacro iliaque chiropracteur paris


1. Qu'est-ce que le syndrome sacro-iliaque ?

Explication physiologique détaillée.


L’articulation sacro-iliaque (SI) est une zone clef du squelette humain. Elle relie le sacrum (base de la colonne vertébrale) aux os iliaques (bassin).

Contrairement à ce qu'on imagine, cette articulation présente une très faible amplitude de mobilité (quelques millimètres seulement), mais reste essentielle à la stabilité de notre posture et à la transmission des forces entre le haut et le bas du squelette.


articulation sacro iliaque
Bassin vu de dos

Dysfonction de l’articulation sacro-iliaque : Une question d’alignement et de mécanique.


Le syndrome sacro-iliaque se manifeste par :

  • Une hypomobilité (blocage) : Une des articulations sacro-iliaque (SI) est restreinte dans son mouvement, produisant une surcharge sur l’articulation (SI) opposée ou par compensation sur celle de la hanche (coxo-fémorale).

  • Une hypermobilité (instabilité) : L’articulation devient trop mobile et donc instable, souvent après un traumatisme ou un accouchement.

  • Une inflammation : Due aux contraintes excessives entre les surfaces articulaires, provoquées par un déséquilibre du bassin.


Lorsque l'articulation sacro-iliaque (SI) dysfonctionne, l’équilibre du bassin est perturbé, et provoque ainsi une bascule, engendrant :

  • Une modification de l’axe de la colonne vertébrale.

  • Une compensation musculaire (contractures, tensions).

  • Un transfert de charge anormal sur une jambe.

  • L’apparition de douleurs irradiantes (parfois confondues avec une sciatique).




2. Pourquoi est-il si complexe d'identifier correctement votre douleur sacro-iliaque ?


Beaucoup trop de patients se tournent vers notre cabinet après avoir épuisé toutes les solutions médicales classiques. Voici pourquoi le diagnostic est souvent manqué :


  1. Confusion avec une lombalgie classique ou une sciatique.

    • Beaucoup de praticiens pensent que les douleurs lombaires proviennent des disques intervertébraux.

      Pourtant 35 à 40% des douleurs lombaires chroniques proviennent du bassin et de l’articulation sacro-iliaque.

    • Une douleur descendant dans la jambe est couramment étiquetée comme une sciatique, bien qu’il s’agisse régulièrement d’une douleur projetée sacro-illiaque (SI), ou musculaire liée à un déséquilibre du bassin.


      Pour plus d'informations lire notre article : Comprendre et soulager sa douleur sciatique en 5 exercices.


  2. Les examens d’imagerie ne dévoilent rien d’évident.

    • Une radiographie lombaire classique ne décèle pas directement une dysfonction sacro-iliaque.

    • Une IRM est souvent réalisée pour rechercher la présence d'une hernie discale.

      Si le résultat est négatif, le patient est laissé sans autre explication et sans solution.

    • Pourtant, une analyse spécifique de la bascule du bassin sur radiographie de face permet de voir une différence de niveau entre les deux têtes fémorales. L'une se projettant plus basse que l'autre.


  3. Les infiltrations et les anti-inflammatoires ne résolvent rien.

    • Un soulagement temporaire est possible, mais le déséquilibre structurel n’est pas corrigé.

    • Beaucoup de patients se résignent à vivre avec cet handicape, présumant qu'aucune solution existe.



3. Comment nous analysons la dysfonction sacro-iliaque au cabinet chiropratique ?


Analyse biomécanique et radiologique.


Au sein du cabinet Chiropratique Paris-Ouest, nous utilisons une approche détaillée basée sur :


  • L'Identification d'une jambe courte: Test du "Derifield Leg-check".

    Déterminer si l'origine de la différence de longueur est physiologique ou anatomique.

    Une jambe anatomiquement courte (l'une aurait grandi plus que l'autre) est exceptionnelle - pas plus d'une dizaine de cas rencontré en 40 ans.

    Nous utilisons un outil appelé cales SOT, nous permettant d'identifier l'origine de la jambe courte.

  • Plusieurs tests orthopédiques spécifiques pour isoler l’articulation sacro-iliaque.

  • Étude de la posture globale (port de tête, épaules, bassin, appuis), de l'orientation du bassin et de la répartition des charges en position debout.

  • Si nécessaire analyse radiographique de la bascule du bassin :

    • Une ligne est tracée sur la radiographie de face pour comparer la hauteur des têtes fémorales.

    • Un écart supérieur à 2 mm est associé à une bascule du bassin nécessitant une correction chiropratique.



4. Pourquoi la chiropraxie est une approche efficace pour corriger l'articulation sacro-Iliaque ?


Méthode Thompson et drop-table : une correction précise et profonde.


Nous utilisons la méthode Drop-Table Thompson, qui permet :

  • Une correction douce et efficace, sans mobilisation brusque.

  • Un ajustement agissant sur la sacro-iliaque (SI) avec précision, rapidité et sans contrainte.

  • Une réduction de la tension musculaire et nerveuse est observée dans les 48H après l'intervention.



Exemple de correction du bassin avec le méthode "Thompson-drop".


Fréquence des séances et résultats.


  • Si le problème est très récent, les 2 premières interventions apporteront déjà un soulagement significatif. Ensuite 3 à 5 interventions d'une semaine à un mois d’intervalle stabiliseront généralement le déséquilibre.

    • Si le problème est ancien, voire chronique (plusieurs années), les résultats seront un peu plus retardés, et le protocole un peu plus long.

      Toutefois l'inconfort se dissipe progressivement dés la deuxième ou troisième intervention, au pire la quatrième.

      .Un protocole de 10 à 12 consultations sur 6 mois est alors recommandé :

      -Phase intensive : 1 séance/semaine pendant 1 mois.

      -Phase de consolidation: consultations espacées : 2 semaines, 3 semaines et 1 mois.

      -Phase d'entretien afin d'approfondir les améliorations vertébrales et également éviter les récidives: 2 à 6 fois par an selon l'utilisation de la colonne vertébrale de chacun (efforts, postures, stress émotionnel).


5. Cas clinique : une patiente en errance médicale depuis 3 ans.


Problème initial:


  • Femme de 55 ans présentant une douleur lombaire irradiant dans la fesse gauche.

  • Consultation chez un généraliste, puis un rhumatologue.

  • Séances de kinésithérapie, prise d’antalgiques et infiltrations : aucune amélioration durable.


radio bassin bascule 7,6 mm

Approche chiropratique


  • Radiographie montrant une bascule du bassin de 7,6 mm.

  • Ajustements par "Thompson drop-table" pendant 5 semaines.

  • Soulagement progressif et disparition totale des douleurs après 10 séances.

  • Stabilisation depuis une année sans récidive.


6. Exercices et conseils post-séances.




7.Ce que dit la science sur le syndrome sacro-iliaque et les lombalgies chroniques.


Le syndrome sacro-iliaque est souvent sous-diagnostiqué dans les douleurs lombaires chroniques, mais les recherches montrent qu’il est impliqué dans une proportion significative des cas.


Selon une revue de littérature publiée par Cohen et al. (2013): 15 à 30 % des douleurs lombaires chroniques proviennent d’une dysfonction sacro-iliaque.

Un chiffre qui pourrait être sous-estimé en raison des erreurs de diagnostic.


D'autres études confirment ce rôle prépondérant du bassin dans les douleurs lombaires persistantes:

Ces recherches montrent que le syndrome sacro-iliaque est un facteur clé des douleurs lombaires chroniques, mais encore peu pris en compte par la médecine conventionnelle.

Les patients souffrant de douleurs persistantes sont souvent traités avec des anti-inflammatoires, des infiltrations ou des exercices de renforcement musculaire qui ne ciblent pas directement la cause du déséquilibre.


Dans notre pratique chiropratique, nous constatons que chez de nombreux patients en errance médicale, la dysfonction sacro-iliaque est le facteur principal de la problématique, quasi toujours associée à une bascule du bassin visible sur l'imagerie.

En agissant précisément sur cette articulation avec des techniques spécifiques comme la "Thompson drop-table", nous rétablissons l’équilibre bio-mécanique du bassin et soulageons durablement les douleurs.


Si vous souffrez de lombalgie chronique résistante aux traitements classiques, il est conseillé de vérifier l'équilibre de votre bassin et de son articulation sacro-iliaque (SI).

Une évaluation chiropratique approfondie vous offrira une issue confortable.




FAQ : Syndrome sacro-iliaque et traitement chiropratique


1. Quelle est la différence entre une sciatique et un syndrome sacro-iliaque ?

Bien que les deux pathologies puissent provoquer des douleurs irradiantes dans la jambe, elles ont des origines et des mécanismes différents :

  • Sciatique : Compression du nerf sciatique, souvent causée par un dérangement vertébral ou une hernie discale. La douleur suit un trajet bien défini (face postérieure ou latérale de la jambe).

  • Syndrome sacro-iliaque : Dysfonctionnement articulaire du bassin provoquant des douleurs diffuses, souvent ressenties dans la fesse, l’aine ou le bas du dos, sans atteinte nerveuse directe.

Une analyse précise permet d’éviter les erreurs de traitement et d’orienter vers une prise en charge optimale.


2. Comment savoir si ma douleur vient de l’articulation sacro-iliaque ?

Plusieurs signes peuvent indiquer une implication de la sacro-iliaque (SI):

  • Douleur lombaire basse ou au niveau de la fesse.

  • Sensation de blocage en marchant ou en se levant d’une chaise.

  • Douleur asymétrique.

  • Augmentation de l'inconfort après une station debout prolongée.

  • Soulagement temporaire en changeant fréquemment de position.

Des tests cliniques spécifiques réalisés par un chiropracteur permettent de confirmer l'analyse.


3. Pourquoi la chiropraxie est-elle plus efficace que les autres traitements pour ce syndrome ?

Contrairement aux anti-inflammatoires ou aux infiltrations qui couvrent seulement le symptôme, la chiropraxie agit sur la cause mécanique de la perturbation.

Grâce à la technique "Thomson drop-table", il est possible de :

  • Réequlibrer l'articulation sacro-iliaque et ainsi corriger la bascule du bassin.

  • Réduire l’inflammation et les tensions musculaires associées une fois l'articulation sacro-iliaque stabilisée.

  • Restaurer la mobilité articulaire pour plus de confort et également éviter les récidives.

L'amélioration est durable, contrairement aux solutions médicamenteuses.


4. Combien de séances sont nécessaires pour un traitement efficace ?

La durée du traitement dépend de la chronicité de l'instabilité :

Récente : 3 à 5 séances suffisent en général pour que la gène disparaisse.

  • Chronique (plusieurs mois ou années) :

    • Phase intensive : 3-5 séances rapprochées (1/semaine).

    • Phase de consolidation : consultations espacées (toutes les 2-3 semaines, puis tous les mois).

    • Environ 10 séances sur 6 mois pour une correction stable et durable.

Chaque cas est unique, et une évaluation personnalisée permet d’adapter le suivi.


5. Est-ce que la chiropraxie fait craquer les os ?

Tout dépend des techniques utilisées.

Cependant la technique "Thompson drop-table" utilisée au cabinet Chiropratique Paris-Ouest ne repose pas sur des manipulations forcées.

  • Elle utilise une table spécialisée qui permet des corrections douces et précises.

  • Il n’y a jamais de "craquement" forcé, ce qui rend le traitement confortable et sécurisé, même en cas de douleur aiguë.

  • Cette méthode est particulièrement adaptée aux patients sensibles, anxieux ou antalgiques.


6. Est-ce que la correction de l'articulation sacro-iliaque est douloureuse ?

Non, l’ajustement chiropratique est indolore et souvent ressenti comme un soulagement immédiat.

  • Certains patients ressentent une amélioration dès la première séance. Le plus souvent aprés la deuxième ou troisième intervention.

  • Une légère fatigue et/ou des courbatures apparaissent couramment dans les 24-48h suivant la correction. Elles sont peu inconfortables, logiques et témoignant de l'adaptation des muscles au changement.

Un suivi post-séance avec des exercices adaptés peut parfois optimiser les résultats.


7. Faut-il faire des examens (radio, IRM) avant de consulter un chiropracteur ?

Non, ce n’est pas obligatoire, sauf aprés trauma physique ou pathologie évolutive et parfois utile dans certains cas:

  • Radiographie : recommandée si une bascule du bassin est suspectée pour mesurer l’écart de hauteur entre les deux têtes fémorales.

  • IRM : nécessaire si une autre pathologie est soupçonnée.

Si des examens sont nécessaires, le chiropracteur vous orientera vers un radiologue avant de débuter le traitement.


8. Quels sont les exercices recommandés en parallèle d'un traitement chiropratique pour stabiliser le bassin ?

Une fois le bassin stabilisé, certains exercices permettront de minimiser les récidives :

  • Étirements du psoas et des fessiers.

  • Gainage léger.

  • Mobilisation douce du bassin.

  • Marche régulière pour activer la stabilité naturelle du corps.

Le chiropracteur vous proposera, si besoin, un programme adapté à votre situation.


9. Une mauvaise posture peut-elle provoquer une dysfonction sacro-iliaque ?

Oui, la posture joue un rôle majeur dans la stabilité du bassin.

  • La station assise prolongée  peut impacter la sacro-iliaque.

  • Le port de charges toujours du même côté (ex. sac à main lourd, bébé sur la hanche) engendre un déséquilibre.

  • Les jambes croisées en permanence favorisent la bascule du bassin.

  • La position de sommeil sur le ventre ou en torsion augmente la bascule.

Adopter de bonnes habitudes posturales aide à prévenir les douleurs sacro-iliaques.


10. La chiropraxie est-elle efficace si j’ai déjà essayé d’autres traitements sans succès ?

Oui, beaucoup de patients consultent en dernier recours après avoir tout essayé (médicaments, kiné, ostéopathie, infiltrations).

Pourquoi ça marche mieux ?

  • La chiropraxie agit sur la cause structurelle et non sur le symptôme.

  • La technique "Thompson drop-table" est plus précise que les manipulations classiques.

  • Nous intégrons un suivi personnalisé sur plusieurs mois pour garantir des résultats durables.


11. Est-ce que la douleur peut revenir après le traitement chiropratique ?

Si la correction est correctement stabilisée, la douleur ne revient pas.

Toutefois, certains facteurs augmentent le risque de récidive :

  • Mauvaise posture prolongée.

  • Sédentarité (manque de mouvement).

  • Efforts physiques démesurés.

  • Stress émotionnel intense.

  • Ancienneté du problème (plus il est présent depuis longtemps, plus il nécessite un suivi régulier).

Pour éviter cela, nous proposons un suivi de prévention avec des ajustements ponctuels (tous les 2-3 mois) pour maintenir l’équilibre du bassin.

Soyez bienveillant avec votre colonne vertébrale.

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