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Lombalgie, lumbago, tour de rein - que faire ? -comprendre et se soigner efficacement.



IRM rachis lombaire avec deux hernies discales entournée en rouge


Qu'est ce qu'une lombalgie ?


Communément appelée mal de dos, tour de rein ou lumbago, la lombalgie se traduit par une douleur au

niveau du bas du dos (vertèbres lombaires) , souvent associée à une raideur voire un blocage.

Qui n'a jamais rencontré d'inconfort au niveau du bas du dos ? Quasiment personne.

Près de 84% de la population, a eu ou aura une lombalgie au cours de sa vie (d'après le site français

Ameli).

L'handicap vertébral représente 20 % des accidents de travail, dont 1/5 entraîne un arrêt d'une moyenne de 2 mois (toujours selon le site Ameli).

La lombalgie en France, c'est 12,2 millions de journées de travail perdues chaque année.

La lombalgie n'est pas une question d'âge. Que nous ayons 20, 30, 50 ou 70 ans, nous pouvons tous être victime de ce type de souffrance.


Lombalgie QUE FAIRE pour comprendre les signaux d'alerte, les prévenir et les corriger le cas échéant ?


colonne vertébrale lombaire

Explications du mode d'apparition des lombalgies.

 

La première lombalgie est souvent légère et temporaire, mais témoigne déjà d'un dysfonctionnement.

Ne pas considérer ni corriger ce dysfonctionnement est toujours une erreur.

En effet, le corps possède cette faculté d'adaptation, facilitant la disparition de la douleur lors des premières manifestations de lombalgie. Toutefois la dis-fonction demeurera et facilitera la survenue d'autres épisodes, engendrant de nouveaux dysfonctionnements, nécessitant des corrections plus complexes de la part du chiropracteur.

L'accumulation de ces déséquilibres vertébraux ressembleront à un oignon que le chiropracteur épluchera couche par couche pour en comprendre l'origine.

Ainsi, plus tôt sera corrigée la colonne vertébrale, plus le risque diminuera d'être confronté dans le futur à de violents épisodes douloureux.

Il est toujours préférable de ne pas attendre de souffrir pour prendre soin de sa colonne vertébrale,

tout comme le fait de ne pas attendre d'avoir mal aux dents pour se les brosser quotidiennement ou consulter son dentiste ponctuellement pour réaliser un bilan.

 

 

Les symptômes de la lombalgie.

 

Les douleurs et signes évoquant une lombalgie sont divers. L'alerte la plus commune étant un mal localisé au niveau du bas du dos, au dessus des fesses.

Cette douleur, d'intensité variable est d'origines diverses et apparait dans plusieurs situations.

En effet, elle surviendra souvent avec les mouvements de marche. Son origine est musculaire, discale (on parle de discopathie lombaire), et/ou dégénérative (arthrose).

Selon son étiologie, d'autres inconforts se manifesteront probablement : dans la fesse, dans le pli de l'aine, au niveau des hanches ou des jambes, voire dans la zone dorsale.

La localisation multiple des douleurs s'explique par le fait que les lombalgies sont souvent la cause de souffrances tissulaires au niveau de L4, L5 et du Sacrum - les deux derniers disques intervertébraux (L4-L5 et L5-S1) sont les plus soumis aux variations de contraintes dues au déséquilibre vertébral.


personne bloquée bas du dos

Pourquoi une lombalgie ?

 

Certaines conditions, comme les troubles de la statique tels une bascule du bassin, des compensations de dis-fonctions vertébrales antérieures (problèmes cervicaux initiaux par exemple), des anomalies de la voûte plantaire, sont des portes d'entrée pour la lombalgie.

Également notre rythme de vie (vieillissement, sédentarité ou intensité sportive, alimentation, stress), contribuent à l'apparition et à l'installation de lombalgies.

Ces dérèglements de l'équilibre du corps, bien que parfois éloignés de la douleur (bas du dos), sont à rechercher systématiquement et à corriger ensuite.

Ces altérations de stabilité de notre charpente sont responsables de nos souffrances lombaires en induisant aussi des dommages sur les disques inter-vertébraux.

Le rôle d'amortisseur du disque devenant défaillant, les forces exercées sur le bas de la colonne dégraderont et affaibliront progressivement la structure du disque, multipliant ainsi les lombalgies.

 

Dans certains cas, la souffrance avancée des tissus conduit à une lombosciatique (douleur sciatique d'origine lombaire) ou à une lombocruralgie (douleur sur le devant de la cuisse d'origine lombaire).



 

Il existe plusieurs types de lombalgies. En voici les descriptions :


Lombalgie d'origine discale :

•       Douleur étendue en barre dans le bas du dos.

•       D’apparition brutale en générale.

•       Difficulté à se pencher vers l'avant.

•       Les rotations peuvent être délicates.

•       Peut présenter une position antalgique (ou shift).

 

Lombalgie d’origine articulaire ( facettaire):

•       Douleur localisée dans le bas du dos en une zone précise.

•       Aggravée par l'extension lombaire (mouvement vers l'arrière).

•       Généralement chez des patients âgés.

 

Lombalgie d'origine pelvienne (à cause d'une bascule du bassin) :

°Sensation de ne pas se tenir droit

Souvent présente depuis plus de deux mois, résistante aux anti douleurs et aux infiltrations.


 

Lombalgie musculaire

Ponctuelle.

Soulagée par un décontractant musculaire.

Due à une activité physique trop intense ou mal réalisée.

 

Lombalgie non spécifique :

.Un ensemble de signes appartenant aux divers lombalgies ci-dessus citées.

 

Lombalgie par compensation

•       Le bas du dos n'est pas l'origine du problème.

•       kinésithérapie, infiltrations et autres traitements locaux n'ont pas d'effet (ou très peu).

•       Origine thoracique basse (syndrome thoraco-lombaire).

•       Origine cervicale (compensations au niveau du bassin).

•       Origine voûte plantaire (appuie du pied non conforme entrainant compensations genou / hanche / bassin).

•       Origine hanche - hanche verrouillée en flexion, (incapable de s'incliner vers l'arrière), compensée par la charnière lombo-sacrée induisant une forte contrainte discale, jusqu'à parfois créer une hernie.



personne assise sur une chaise qui a une lombalgie

Que faire pour soulager / soigner sa lombalgie : l'intérêt d'une prise en charge chiropratique.

 

Des traitements distincts vous seront proposés en fonction de votre situation et de l'origine de votre lombalgie et des méthodes thérapeutiques envisagées.

En première intention médicale des anti inflammatoires non stéroïdiens et des anti-douleurs seront proposés. Ensuite une infiltration sera suggérée.

Des choix avec des résultats parfois positifs (atténuation de la douleur), mais avec aussi des effets négatifs (traitements invasifs), et malheureusement souvent peu durables, voire inefficaces dans certains cas.


Des douleurs extrêmes, mais surtout une perte de force ou de sensibilité, une paralysie (associées à une hernie discale) appellent à considérer une intervention chirurgicale.


La lombalgie avec ses signes associés (décrits précédemment) constitue un motif fréquent de consultation chez un chiropracteur.

Que la lombalgie soit aïgue (récente), chronique (jusqu'à plusieurs mois), ou qu'elle soit récurrente, le traitement chiropratique consiste en une analyse approfondie de votre statique, de votre posture, de votre colonne vertébrale ainsi que de votre système nerveux.


ajustement chiropratique lombalgie


Comme exposé plus haut, votre douleur est lombaire, mais cette souffrance a très souvent un point de départ éloigné. L'analyse de la colonne vertébrale sera globale, depuis la première cervicale (l'Atlas) jusqu'au sacrum.

L'intérêt d'une telle prise en charge est de stabiliser 24 vertèbres empilées de façon complexe ainsi qu'un ensemble de muscles, afin que la disparition de l'inconfort perdure.

La consolidation de ce nouvel équilibre permettra d'éviter les récidives.

Les distorsions de la statique vertébrale entrainant des altérations de certaines fonctions physiologiques (par l'entremise du système nerveux) ne faciliteront pas l'adaptation à notre environnement et limiteront notre confort dans nos activités quotidiennes.



Si une lombalgie vous invalide il est recommandé de trouver rapidement un soin approprié.

Et surtout ne pas adopter la position allongée prolongée (contre productive).

Plus la prise en charge de la lombalgie sera rapide plus les résultats sur la douleur seront au rendez-vous sans attendre.


 

 

 

RESULTATS DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES, COMMENT LES COMPRENDRE.

 

Vous avez sûrement déjà pratiqué une radiographie, une IRM ou un scanner de votre colonne vertébrale afin de comprendre vos douleurs lombaires.

Pas toujours indispensables, ces examens donnent toutefois des informations utiles lorsque nous savons les lire et les interpréter.

Lors de votre rendez-vous chez le chiropracteur, apportez ces images afin qu'il puisse vous les expliquer et, bien souvent, vous rassurer à leur sujet.

Si vous n'en avez pas encore réalisée, le chiropracteur, en fonction de son analyse, saura vous conseiller sur l'intérêt ou non d'effectuer certains clichés.

 



compte rendu IRM rachis lombaire


Voici quelques notions utiles pour vous aider à dégrossir votre compte rendu d'examen complémentaire :

 

–      Pincement discal : le disque intervertébral perd de sa hauteur, s'affaisse et se trouve pincé.

–      Débord discal : Le disque, en perdant de sa hauteur et son rôle d'amortisseur s'aplatit et déborde.

–      Saillie discale ou protrusion discale : Le noyau du disque, par effet de masse, migre hors du disque, et forme une hernie.

   ..   Si aucune structure nerveuse n'est touchée par la protrusion, on la qualifie de "protrusion non conflictuelle" ou de "discopathie protrusive non conflictuelle".

..     Si le nerf, à son émergence, est en contact avec la protrusion présentant des signes neurologiques dans la jambe (selon divers trajets), on conclue à une "protrusion discale conflictuelle" ou "discopathie protrusive conflictuelle". Situation la plus complexe, mais pas encore à un stade chirurgical dans l'immense majorité des cas.

La chiropratique peut encore intervenir en toute sécurité.

 

En espérant vous avoir aidé à mieux comprendre les comptes rendus de vos différents examens radiologiques, scanners ou IRM.

 

ATTENTION une douleur sciatique (ou crurale) n'est pas systématiquement associée à une hernie ou protrusion, et à l'inverse, une hernie n'est pas obligatoirement synonyme de douleurs.

En effet, de nombreuses personnes vivent avec des hernies, protrusions ou débords discaux, ou encore avec de l'arthrose sans douleur ni inconfort.

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