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Conseils [chiro] pratiques pour un été confortable. Partie 2: En avion ou en t




Nos valises


Privilégier celles possédant 4 roues. Elles autorisent une position du tronc droit, sans rotation ni flexion. Elles permettront de ne pas devoir se déhancher, comme pour tirer celles équipées de seulement 2 roues. La position du bras en extension arrière lors de la traction d'une valise à 2 roues risquera de provoquer une contracture de la nuque.


























Parfois nous choisissons des billets d'avion long courrier quelques centaines d'euros moins chers et notre voyage se prolonge souvent de plusieurs heures. D'où l'importance de se protéger en adoptant certains réflexes.

Même si le parcours est direct, tout vol de plus de deux heures mérite certaines précautions.



Voici les recommandations les plus utiles:


Lors de trajets en train ou en avion, quittez votre siège [quelques minutes] chaque deux heures.


Le principe reste le même qu'en voiture. Réalisez régulièrement quelques pas, afin de tonifier les muscles et soulager les disques lombaires.

La mise en mouvement de vos jambes favorisera le retour veineux, réduisant le risque de phlébite [en avion].

  • Attention également au réglage de la climatisation personnelle. Si son intensité est exagérée, soufflant sur votre visage durant plusieurs heures, le risque est élevé que vous quittiez l’avion accompagné de douleurs cervicales fâcheuses sans parler d'un rhume surprise !

  • En cas d'endormissement, ne négligez pas le positionnement de la têtière. Dans certains avions il est possible de rabattre les côtés de celle-ci, afin de stabiliser les mouvements de la tête et éviter ainsi un ballottement créant des tractions significatives sur la nuque. Ce détail vous épargnera un torticolis déplaisant au réveil ! Il existe également l’option du coussin que nous allons détailler ci dessous.




Le coussin en "U" classique [gonflable ou non] le plus répandu mais pas le plus efficace. En effet la tête a tendance à basculer en flexion vers l'avant lorsque nous dormons en position assise. Le coussin gonflable possède un trou sur le devant [afin de l'enfiler aisément] ne pouvant donc empêcher la tête de piquer vers l'avant, créant ainsi une tension dans les muscles postérieurs de la nuque.

N'hésitez pas à retourner le coussin, de sorte que l'ouverture se situe du côté de la nuque. De cette manière, si la tête glisse en flexion, elle sera soutenue au niveau du menton.

Pensez également à tester différents types de gonflage, la quantité d'air à introduire est personnel et dépend de votre anatomie [longueur et courbure du cou]. Parfois le gabarit du coussin entraine un inconfort supplémentaire. D'où l'importance d'adopter la taille de coussin et le degré de gonflage appropriés.





Le coussin en "U" version Deluxe. Situation où la tête est totalement maintenue, ne risquant pas de basculer vers l'avant.

Utiliser un tel coussin revient à adopter une position de sommeil sur le coté. La plus conforme anatomiquement, celle respectant la morphologie vertébrale et recommandée par tous les chiropracteurs.

Cependant nous n'éliminons pas le problème d'appui sur la têtière [du dossier], susceptible de causer une pression exagérée à l'arrière du cou si le choix de la taille du coussin n'est pas judicieux.








Le coussin "sanglé" est d'un usage plus technique et mérite d'être employé correctement. Il possède l'avantage de respecter la courbure cervicale, évitant ainsi les tensions musculaires derrière la nuque.

N'oubliez pas de régler avec précision la longueur de la sangle. L'idéal étant de garder le dos en contact avec le dossier, seule la tête est légèrement inclinée vers l'avant en appui sur le coussin.

Sur l'image ci-dessus la position est incorrecte: la sangle est réglée beaucoup trop longue. En plus du poids de la tête, le poids du buste pèse sur le visage et les cervicales, devenant très rapidement inconfortable.





Le coussin en "H" permet de supprimer l'inconfort souvent provoqué par les coussins en "U" lorsque l'utilisateur s'appuie sur le dossier/têtière, avec une pression augmentée [sur les cervicales].

De plus son système permet de conserver un solide maintien lorsque la tête pique vers l'avant.

Latéralement la tête et la nuque sont soutenues efficacement.

Le seul bémol serait le positionnement peu stable du coussin, risquant en cas de turbulences [ou non] de glisser, mal se positionner et engendrer des conséquences cervicales.









Terminons avec la Rolls-Royce des coussins de voyage.

Certes encombrant [toutefois gonflable] et onéreux, il permet un vol confortable même en classe économique!

Aucune réelle critique technique à exprimer sur ce modèle. La courbure cervicale et les sollicitations musculaires sont respectées. Le poids est réparti entre la tête, les bras et l'appui sur le thorax.

Et c'est du made in France !








Si malgré nos conseils vous rencontrez des douleurs, c'est que votre corps ne parvient plus à compenser et s'adapter, il a atteint sa limite de flexibilité.

N'hésitez pas à consulter un chiropracteur qui vous évitera de gaspiller vos vacances.

La solution existe, soyez prévoyants.







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